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Les avantages de confier votre bail commercial 3 6 9 à une agence immobilière

Par 5 septembre 2024Location

Le bail commercial, également appelé 3 6 9 est un type de contrat régissant les relations entre un bailleur et un locataire d’entreprise pour l’utilisation d’un local destiné à des activités commerciales.

Le statut des baux commerciaux est encadré par les articles L145-1 à L145-60 du Code de commerce, qui offrent une protection accrue au locataire par rapport à celle des baux résidentiels.

définition du bail commercial

Quel-est la définition du bail commercial et quelles-son les avantages de passer par une agence immobilière spécialisée pour gérer le locataire ?

On vous dit tout dans ce guide complet.

Qu’est-ce que le bail commercial ?

C’un contrat de location qui régit les termes et conditions sous lesquels un local commercial est loué à un locataire par un bailleur. En France, ce type de droit est principalement utilisé pour des locaux où s’exercent des activités commerciales, industrielles, artisanales, ou certaines professions libérales.

Comme le souligne le site WIMMO, le bail commercial est strictement réglementé par les articles L145-1 à L145-60 du Code de commerce, qui visent à protéger les droits du locataire tout en définissant clairement les obligations des deux parties.

  • Durée : La durée minimale dans la clause est généralement de neuf ans, mais des baux plus courts ou plus longs peuvent être négociés sous certaines conditions.
  • Renouvellement : Le locataire bénéficie d’un droit au renouvellement, sauf exceptions spécifiques.
  • Indemnité d’éviction : Si le propriétaire décide de ne pas renouveler sans motif grave et légitime, il doit souvent payer une indemnité d’éviction au locataire.
  • Révision du loyer : Le loyer peut être révisé tous les trois ans en fonction de l’indice des loyers commerciaux (ILC) ou de l’indice des loyers des activités tertiaires (ILAT), sauf accord contraire.

Ces dispositions visent à équilibrer les besoins du locataire de maintenir son activité commerciale sans interruption avec les intérêts du bailleur en termes de rentabilité de son investissement immobilier d’immeuble.

Obligations du bailleur

Dans un bail commercial, le bailleur, propriétaire du local, a des obligations spécifiques envers le locataire. La principale est de garantir la jouissance paisible du contrat loué.

Cela implique l’absence de troubles de jouissance et de vices cachés. Le bailleur est également responsable des réparations structurelles nécessaires au maintien en état du local

L’une des obligations fondamentales de l’entreprise est d’effectuer toutes les réparations structurelles et les gros travaux nécessaires au maintien en état, à l’exception de celles qui sont expressément à la charge du locataire selon les termes du statut.

Ces réparations peuvent inclure des interventions sur le toit, les murs porteurs, et les installations essentielles comme le chauffage central et la plomberie.

En outre, le propriétaire est tenu de garantir que l’immeuble ne sera pas perturbé dans son activité commerciale par des défauts ou des vices qui pourraient en entraver l’usage normal.

Cette garantie inclut également la protection contre les troubles de jouissance émanant de tiers ayant des droits antérieurs ou équivalents.

Devoirs du locataire

Le paiement ponctuel du loyer et des charges, le respect de la destination des lieux convenus, et l’entretien courant du local sont parmi ses principales obligations.

Il l ne doit pas modifier cet usage sans l’accord préalable du bailleur. En ce qui concerne l’entretien des locaux, bien que les réparations majeures incombent au propriétaire, le locataire doit assumer l’entretien courant, y compris les réparations mineures et le maintien en bon état des équipements et installations intérieures.

De plus, il est impératif que le locataire souscrive et maintienne une assurance couvrant les risques liés à l’utilisation du local, protégeant ainsi à la fois le bien loué et les tiers contre d’éventuels dommages.

La société doit également se conformer à toutes les réglementations pertinentes qui régissent son activité, incluant les normes de sécurité et environnementales.

définition du bail commercial

Les nuances du contrat de bail commercial

Le contrat de bail commercial est le document qui formalise la relation entre bailleur et locataire. Ce document soit clair et complet, couvrant tous les aspects de la relation locative.

Une des caractéristiques les plus importantes du bail commercial est la durée du contrat, généralement fixée à neuf ans, permettant ainsi une certaine stabilité pour le locataire tout en offrant au bailleur une rente locative sécurisée.

Cependant, le contrat permet des sorties triennales pour le locataire, qui peut choisir de résilier le contrat après 3, 6 ou 9 ans, ce qui introduit une flexibilité notable dans l’engagement à long terme.

En outre, le bail commercial doit clairement spécifier qui, du propriétaire ou du locataire, est responsable des différentes catégories de réparations et d’entretien du local. Les obligations d’entretien peuvent varier considérablement et ont un impact direct sur les coûts opérationnels du locataire.

Enfin, les modalités de cession et de sous-location sont également des points critiques. Elles doivent être clairement définies pour préserver les droits du bailleur tout en offrant au locataire la possibilité de transférer ses droits à un tiers, sous certaines conditions.

Régulation et révision du loyer

En France, le loyer du bail commercial peut être révisé tous les trois ans, selon des modalités définies par la loi et souvent détaillées dans le contrat.

Cette révision est généralement indexée sur l’indice des loyers commerciaux (ILC) ou l’indice des loyers des activités tertiaires (ILAT), reflétant ainsi les variations économiques qui peuvent affecter le secteur immobilier d’entreprise.

Le processus commence par une notification formelle de la part de la partie intéressée à ajuster le loyer, qui doit être envoyée à l’autre partie.

Ce mécanisme permet d’assurer que les loyers restent équitables et compétitifs par rapport au marché.

Cette réévaluation ne peut excéder la variation de l’indice utilisé, ce qui protège les locataires contre des augmentations disproportionnées pouvant menacer la viabilité de leur entreprise.

En cas de litige ou de désaccord sur la révision proposée, les parties peuvent faire appel à une commission de conciliation.

Si aucune entente n’est atteinte, le différend peut être résolu devant les tribunaux. Cela souligne l’importance pour les deux parties de maintenir une documentation rigoureuse et de suivre scrupuleusement les termes du preneur pour éviter des conflits prolongés.

locataire d'entreprise

Les informations et clauses qui doivent figurer dans un bail commercial

Un bail commercial doit contenir des informations et clauses spécifiques pour assurer la clarté et la légalité de l’accord entre le bailleur et le preneur.

Ces éléments contribuent à prévenir les litiges futurs et à garantir que les deux parties comprennent pleinement leurs droits et obligations.

  • Identification des parties : Le bail commercial doit clairement identifier le propriétaire et le locataire, avec leurs coordonnées complètes.
  • Description du local : Une description détaillée des locaux doit être incluse, précisant sa situation, sa superficie, et les équipements qui y sont inclus.
  • Destination des locaux : Le contrat doit préciser l’usage autorisé du local (commercial, industriel, artisanal, etc.) et si le locataire a le droit de changer cette destination.
  • Durée du bail : La durée doit être clairement indiquée, habituellement fixée à 9 ans pour les baux commerciaux, avec mention des conditions de renouvellement et de résiliation.
  • Montant du loyer : Le prix, les modalités de paiement, ainsi que les conditions de révision du loyer doivent être explicités. Il est également courant d’indiquer la référence aux indices de révision des loyers (comme l’indice des loyers dans la clause des lieux).
  • Dépôt de garantie : Si un dépôt de garantie est requis, le montant doit être spécifié ainsi que les conditions de sa restitution.
  • Charges et taxes : Le bail commercial doit détailler les charges, les taxes, et les dépenses liées à la propriété qui sont à la charge du locataire.
  • Travaux et améliorations : Les obligations relatives aux travaux, tant pour le bailleur que pour le locataire, doivent être clairement définies, notamment qui est responsable des travaux d’amélioration ou de mise aux normes.
  • Clause de sous-location ou de cession : Il doit préciser si le locataire peut sous-louer ou céder l’immeuble et, le cas échéant, sous quelles conditions.
  • Conditions de résiliation anticipée : Les modalités selon lesquelles chaque partie peut résilier avant son terme doivent être mentionnées, incluant les conditions de préavis et les indemnités éventuelles.
  • Clause de renouvellement : Les modalités de renouvellement doivent être clairement stipulées, y compris les conditions sous lesquelles le statut peut être renouvelé ou refusé.
  • État des lieux : Un état des lieux doit être réalisé à l’entrée et à la sortie du locataire pour éviter les conflits sur l’état du local.

Ces informations et clauses sont essentielles pour s’assurer que le bail commercial est conforme aux exigences légales et aux attentes des deux parties.

Consultez un professionnel du droit tel qu’un avocat pour vous aider à la rédaction ou la révision des locaux loués afin de garantir sa validité et sa justesse.

Comment une agence immobilière simplifie-t-elle votre bail commercial ?

Gérer ces baux commerciaux peut s’avérer complexe et chronophage, surtout pour les propriétaires qui ne disposent pas de l’expérience ou des ressources nécessaires pour gérer les détails administratifs et réglementaires.

Une agence immobilière spécialisée dans cette activité offre un soutien en prenant en charge la gestion locative quotidienne et les obligations légales liées à ces contrats.

L’agent immobilier assure le suivi des paiements de loyer, envoie les rappels nécessaires, gère les éventuels retards de paiement et reste informée des dernières évolutions législatives.

Elle s’assure également que les contrats sont à jour avec les normes en vigueur et sert d’intermédiaire, traitant les demandes et les plaintes, ce qui contribue à maintenir de bonnes relations et à prévenir les conflits.

En déléguant ces tâches à une agence immobilière, les propriétaires peuvent se concentrer sur leurs autres activités tout en ayant l’assurance que la gestion de leur propriété commerciale est entre de bonnes mains.

 

Quels sont les services spécialisés pour les baux commerciaux ?

Les agences immobilières qui se spécialisent dans ce type de baux offrent une gamme de services conçus pour répondre aux besoins spécifiques de cette activité.

Ces services incluent l’analyse du marché pour déterminer le loyer approprié, la commercialisation du local pour attirer les locataires potentiels, des conseils juridiques relatifs aux spécificités des contrats du bail commercial, ainsi que la coordination des rénovations nécessaires et l’entretien des bureaux.

En effectuant des analyses de marché et en utilisant leur réseau et leurs plateformes de marketing, les agences minimisent les périodes de vacance et augmentent la rentabilité pour le propriétaire.

En outre, elles offrent souvent des conseils juridiques pour aider à négocier des clauses avantageuses et à éviter les pièges légaux.

Comment une agence rentabilise votre bail commercial ?

Les agences mettent en œuvre diverses stratégies pour optimiser le loyer et gérer les coûts.

Elles analysent régulièrement le marché pour s’assurer que le loyer demandé est compétitif, gèrent les révisions de loyer, négocient les augmentations conformément aux clauses du bail commercial et aux conditions du marché, et optimisent les charges en négociant des contrats d’entretien à des tarifs compétitifs.

En conseillant sur les meilleures utilisations possibles des espaces commerciaux et en suggérant des modifications ou des améliorations, les agences peuvent attirer des locataires de meilleure qualité ou justifier des loyers plus élevés.

Ces stratégies permettent aux bailleurs de maximiser la rentabilité de leurs investissements dans les propriétés commerciales, tout en minimisant les risques et les coûts associés à la gestion immobilière.

droit sur les baux commerciaux

Quel-est la durée d’un bail commercial ?

Le contrat offre une structure de location avantageuse pour le locataire, lui permettant d’exploiter son activité dans un même local sur une période prolongée, sans la préoccupation de devoir chercher un nouvel espace à la fin du congé.

La durée minimale standard d’un bail commercial est de neuf ans, mais le locataire a la possibilité de résilier à chaque échéance triennale, d’où l’appellation de « 3-6-9 ».

Ces points de résiliation tous les trois ans offrent une certaine flexibilité dans un cadre autrement stable.

Variations de la durée du bail commercial

Au-delà du cadre général, il existe des variations telles que le saisonnier et dérogatoire pour répondre à des besoins spécifiques.

Le saisonnier, par exemple, est conçu pour les exploitants durant la saison touristique, avec des durées de location variant entre trois et six mois, renouvelables pour chaque saison mais interdisant l’exploitation en dehors de ces périodes pour éviter une requalification classique.

Le dérogatoire, quant à lui, permet une location pour une durée maximale de 36 mois sans renouvellement automatique dans une clause, à moins que ce délai ne soit dépassée et que les parties n’aient pas manifesté l’intention de résilier, auquel cas il serait requalifié en bail commercial en vertu de la Loi Pinel et du Code civil.

Renouvellement et cession du bail commercial

Le droit au renouvellement est automatiquement accordé au locataire sauf si celui-ci n’a pas effectivement exploité le fonds de commerce pendant les trois années précédant l’expiration de la clause des lieux.

Les parties peuvent également convenir d’une reconduction tacite, bien que cela puisse comporter des risques pour le preneur.

Le processus de renouvellement doit être initié par une demande formelle, habituellement par lettre recommandée, dans les six mois précédant la fin du contrat.

Quant à la cession du bail commercial, elle est généralement libre, permettant à la clause de transférer son business à un repreneur avec une indemnité convenue.

Cette cession permet la continuité de l’exploitation commerciale des locaux. Enfin, la commune peut exercer un droit de préemption dans le but de transférer le fonds à un autre commerçant.

Comment donner le congé ?

Le congé, dans le contexte d’un bail commercial en France, est souvent effectué pour ne pas le renouveler à l’échéance de la période contractuelle.

Le locataire doit respecter un délai de préavis de six mois pour permettre à l’entreprise de se préparer à la transition et de chercher éventuellement un nouveau commerçant.

La manière la plus courante de donner congé est par l’intermédiaire d’un acte extrajudiciaire, c’est-à-dire d’huissier.

Cette méthode est préférée car elle assure une date certaine de notification au propriétaire, éliminant ainsi les risques de contestation sur la prise de connaissance du congé.

Le document doit préciser clairement l’intention de ne pas renouveler et mentionner, le cas échéant, les motifs qui conduisent à cette décision.

Cette notification respecte toutes les clauses spécifiées, y compris les modalités de sortie et les obligations de maintien de l’état du local commercial.

local dans le bail commercial

Bail 3 6 9 : règles de résiliation des baux commerciaux

Le bail commercial, souvent appelé « 3 6 9 », tire son nom des périodes triennales spécifiques qui marquent les options de résiliation et de renouvellement selon les règles établies dans le contrat.

Ces périodes triennales sont essentielles à comprendre pour toute partie engagée par le Code civil. En vertu de l’article L.145-5 du Code de commerce, la durée minimale est de 9 ans.

Pour une durée inférieure, les parties doivent opter pour un droit dérogatoire. Par ailleurs, le locataire a l’opportunité de mettre fin au bail commercial à la fin de chaque période de 3 ans, soit après 3, 6, ou 9 ans, ce qui explique l’appellation 3 6 9.

Alors que l’emphytéotique peut s’étendre jusqu’à 99 ans, un bail commercial standard est généralement établi pour 9 ans, bien qu’il soit renouvelable indéfiniment.

Procédure de résiliation en droit immobilier

Pour procéder à la résiliation, le locataire doit notifier le propriétaire de sa décision au moins 6 mois avant la date de résiliation envisagée. Cette notification doit se faire par lettre recommandée avec accusé de réception ou par l’intervention d’un huissier de justice.

Selon la réforme apportée par la loi Pinel du 18 juin 2014 et le code Civil, il est normalement impossible de renoncer au droit de résiliation triennale, sauf dans certains cas précis.

Ces exceptions comprennent les locaux construits pour un usage unique, les locaux exclusivement destinés à des bureaux, et certains de stockage. De plus, les baux d’une durée supérieure à 9 ans peuvent également prévoir une durée ferme.

Différences entre bail commercial et professionnel

Le professionnel est réservé aux activités non commerciales, typiquement exercées par des professions libérales, réglementées ou non, telles que les médecins, les avocats, ou les consultants.

Ces activités, caractérisées par la fourniture de services intellectuels, relèvent juridiquement des bénéfices non-commerciaux (BNC).

Contrairement au bail commercial, le professionnel peut être résilié à tout moment par le locataire, sous réserve d’un préavis de 6 mois et d’une notification au bailleur par lettre recommandée ou par huissier.

Cette flexibilité offre aux professionnels une plus grande adaptabilité à leurs besoins changeants en matière de locaux professionnels.

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